Le développement durable relève de la responsabilité des entreprises, des associations et de toute autre entité, qui ne peuvent plus se permettre d’agir sans se soucier des conséquences économiques, sociales et environnementales, de leurs activités.

La Responsabilité Sociétale des Entreprise (RSE) a été formalisée par décret d’application du 9 août 2017, lui conférant ainsi une valeur légal. Ce décret infléchit notre économie dans le sens de l’étique et met en évidence des valeurs nobles, protectrices et prévenantes.

Pour autant la RSE n’a pas été sortie du chapeau en cet été 2017. En 2002 déjà, elle était à l’ordre du jour du sommet de la Terre de Johannesburg, auquel ont participé de grandes entreprises, en particulier françaises, des secteurs de l’environnement et de l’énergie.

A force de pédagogie et à coups d’arguments, le temps, dont on peut regretter la longueur, finit par façonner les mentalités des entrepreneurs. Diriger une société ce n’est plus aliéner ses politiques de développement au seul objectif du profit. L’image d’Epinal de l’homme d’affaire avide, fumant un cigare, consumant la nature, prêt à tout écraser sur son passage serait-elle en train de s’effacer au profit d’une nouvelle génération qui se distingue par sa capacité à appréhender le monde dans son entièreté.

L’intelligence, la vraie, consiste à concilier progrès et préservation. Elle est favorisée par une sensibilisation à grande échelle qui ne connaît pas de frontières. C’est un des avantages que nous offre notre époque.

Au-delà des seuls exigences réglementaires imposées par le décret, les entreprises sont invitées à assumer des responsabilités, internes et externes à leur propre fonctionnement, sur un vaste champ de sujets. Recycling Carbon s’inscrit pleinement dans cette philosophie en proposant à l’ensemble de l’industrie de la fibre de carbone de traiter ses déchets de manière éco-responsable, avec des solutions opérationnelles et innovantes, créatrices de nouveaux emplois. C’est notre pierre à l’édifice.