2 kilos de fibre de carbone sont produits dans le monde chaque seconde. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Nous pourrions vous en abreuver mais nous préférons mettre le doigt sur un lien de cause à effet qui devrait suffire à nos explications. Les matériaux en fibre de carbone sont connus pour leur légèreté et leur solidité. Deux caractéristiques qui ne sont pas pour déplaire à l’industrie des transports. Les ambitieux objectifs de réduction des émissions polluantes affichés par les secteurs de l’aéronautique et de l’automobile augurent d’une accélération de la production, et par conséquent, d’une augmentation des volumes de déchets.

Pour ce qui est de la biodégradabilité des déchets en fibre de carbone, on repassera, dans autant d’années que vous voudrez, avec la certitude de les retrouver, sous terre, inchangés. En effet, la quasi totalité des déchets en fibre de carbone est enfouit sous terre. Dans ces conditions, il paraît plus qu’urgent de déployer des solutions de valorisation des déchets et sous produits pour en limiter l’impact environnemental.

L’absence de solution miracle ne signifie pas qu’il n’existe pas de solutions ! Puisqu’il est de la responsabilité des acteurs du marché de la fibre de carbone de remédier aux effets les plus néfastes d’un traitement inapproprié des déchets carbone, attachons-nous à provoquer et à saisir les opportunités d’une industrie pleine de ressources.

Le déchet le mieux traité étant celui que l’on ne produit pas, il convient d’injecter de l’éco-conception dans tous les process de production. Il faut anticiper le devenir des matériaux en fibre de carbone, dans leurs propriétés techniques, une fois qu’ils seront classifiés comme déchets, autant qu’il faut créer des voies de sortie qui soient profitables et génératrices d’opportunités. C’est en tout cas la philosophie qui nous anime dans toutes les actions de valorisation que nous menons.